C'est drôle, chaque fois que j'm'apprête a revenir a Paris... J'peux pas m'empêcher de me replonger dans mes souvenirs. Je retourne sur les vieux blogs, revois les vieilles photos... Nostalgique d'un temps où j'y étais encore. Ca fait tellement étrange de nous revoir. Et j'essaye de rassembler mes souvenirs, de voir comment j'étais heureuse... En fin de compte, j'n'ai pas tant de souvenirs que je croyais. Il me revient des lambeaux d'images, des bribes d'éclats de rires... Ou est le passé? Se souvenir, se souvenir, a tout prix! Bordeaux m'aurait donc tant aigrie?
Je reconnais qu'en ce moment, mes articles manquent cruellement d'imagination. Je m'en veux puisqu'écrire permet de s'évader. Il m'est donc impossible de partir un temps soit peu ailleurs en ce moment. Ici je voulais juste dire que ça fait 2 ans et demi que j'aime nos soirées, qu'on s'entend tellement mal qu'au final on s'entend beaucoup trop bien, que ça fait 2 ans et demi qu'on ne se dispute pas. 2 ans et demi qu'on avance ensemble, toujours en rigolant et pas toujours main dans la main. Que les blancs ne nous dérangent pas. Que Bordeaux est moins ennuyeuse ensemble. Qu'ensemble j'aime Bordeaux. Que quand on ne se voit pas, on en fait pas tout un plat, que de toutes manières si on se voit pas c'est pour mieux se retrouver. Qu'il n'est pas question de rien entre nous, qu'on s'est rien promises et que de toutes manières entre nous deux, personne ne tient ses promesses. 2 ans et demi qu'on pense pareil au même instant. 2 ans et demi que c'est la guerre.
3 ans que j'suis a Bordeaux. Pour 2 ans de souvenirs parfaits!
OUI mon article est tellement nunuche (j'ai honte)
OUI mon article est tellement nunuche (j'ai honte)
Je la connais la vie mais je n'ai pas le temps!
Posted by: Julie-My in Banalité, Humanité, Rage, Remise en questionJe voudrais écrire un texte bien. Structuré comme il faut, sans faute de français. Un texte qui ferait rêver et un texte auquel les gens s'assimileraient. Aussi je ne voudrais pas mon texte triste. Puisqu'il y a d'autres manières de ressembler aux autres qu'être triste avec eux. Et j'aimerai être la première a aligner ces mots. J'voudrais vous toucher en plein cœur! Que vous me suppliez de vous ôter mon texte de la tête puisqu'il vous dévoilerait et vous mettrait a nu. Que mes mots vous prennent et vous emmènent ailleurs vers une vérité. Faisons tomber les masques! Qui êtes vous vraiment? C'est tellement simple, vous êtes tous les mêmes. Tous tristes a en mourir puisque c'est tout ce qu'il vous reste après le bonheur! Tous a clamer votre tristesse comme un blason "Moi je suis triste! -Oui, mais moi je suis plus triste que toi!". Et vous vous plaisez a dire que tout va pour le mieux, vice à unique visée "Ca va?". Question conventionnelle et ils s'en foutent de la réponse. De toutes manières ils n'attendent que le "et toi?" pour parler d'eux. C'est pourquoi, après tout, pourquoi ne pas les détester, tous? Qui mérite mieux? Levez la main? Osez donc vous avancer, vous et vos arguments en votre faveur. Vous ne ferez pas long feu. Très cher...
Voilà donc au final un texte sans queue ni tête, je n'sais même plus écrire. Ou vais-je? Ou allons nous? M. Batmann dit "Factorisez par 3 et vous verrez la vie autrement". Moi j'veux bien mais...
Voilà donc au final un texte sans queue ni tête, je n'sais même plus écrire. Ou vais-je? Ou allons nous? M. Batmann dit "Factorisez par 3 et vous verrez la vie autrement". Moi j'veux bien mais...
P.s: j'ai perdu mon journal intime, avis a celui qui le retrouve.
Même que j'adore. Et qu'on se fout de tous les problèmes maintenant. Le pire est derrière, il ne nous rattrapera pas. Alors pédale, pédale vite et bien, emmène-nous super loin, là où ils ne sauront plus nous trouver, eux et leurs satanés problèmes. Et là où on sera, on criera haut et fort qu'on est heureuses, et qu'on a le droit. Le bonheur, à deux: c'est mieux.
Et ce putain de devoir de math qui approche... Et ce prof de math, tout simplement. Ne même plus compter les fois où il a fait pleurer. Tellement pas envie de redoubler, tellement peur de ce futur qu'on projette déjà avec tant d'aisance, putain de connerie de futur pourtant tellement hypothétique. J'ai peur.
Qu'on était bien! Nos soirées improvisées, nos (belles) conneries, nous... Découvrir avec délice le plaisir simple du bonheur, parce que tout était simple à cette époque. Des leçons, à nous. Le bonheur a porté de rire. Il suffisait d'être «ensemble» pour que tout aille bien dans ma tête. C'était clair, il y avait: Louise, Julie et Camille. Sortir de cours, se dire que c'est pas fini, qu'on est reparties! S'embêter, oh oui, s'embêter! Tricher pour mentir, «Non, je n't'ai pris aucun pion.» se battre. Et tout s'arrête un jour. Le lycée. On avait dit que ce serai super. Ca l'est, mais pas avec les mêmes personnes. On essaye tant bien que mal de garder la tête hors de l'eau, mais certains poids sont trop lourds. Maintenant y'a tout un lycée entre nous, et on ne s'y opposera pas, au fond... C'est peut être pas si grave. Tout change. De trois, on est passées a deux. Trois a l'occasion...
Et c'est là que l'expression «Bon vieux temps» prend un sens.
«Non, rien de rien, non, je ne regrette rien»
Edith Piaf
«Tellement ça m'échappe et tellement je m'enfonce»
Posted by: Julie-My in Humanité, Remise en questionJ'ai toujours pensé qu'il était triste lorsque les personnes qu'on connait, deviennent les personnes qu'on connaissait. De la sorte, j'ai une nouvelle théorie. Le plus triste est lorsque les personnes qu'on connait, deviennent les personnent qu'on connaissait, et qu'on ne peut pas le négliger. J'ai horreur d'avoir besoin de me décharger, et ne pas savoir quoi dire. Les choses ne sont pas les mêmes. Tout ne va pas pour le mieux. Je n'suis pas d'accord avec toi, ni bien d'ailleurs, et n'oublie pas les choses dites. Je sais qu'on est deux coupables, je le suis aussi, alors ne commence pas avec tes reproches. Et j'espere que, lorsque tu te retrouveras, tu regarderas derrière toi, et que tu seras un peu triste de ce qui a pu se passer. J'espere que tu réaliseras ce que tu as fais de toi. Au fond, ce qui m'embête le plus, c'est que pour toi rien ne s'est passé, tu feins une vie tranquille comme si de rien n'était. Comment peux-tu me parler sans sentir la tranchée gigantesque entre nous. Eloignées comme on l'a jamais été, et tu feins l'ignorance. Je crois que c'est ça qui me chagrine le plus. Mais je n'peux pas en être sure parce que chaque putain de chose en rapport avec toi et cette connerie de situation me chagrine. Et tu dis que j'ai pris sur moi... Ca n'a plus aucun sens.
En conclusion, je crois être en train d'apprendre une leçon des plus grandes lorsqu'on à mon age: tout change.
Ohsahara
Je me rend compte que le plus difficile dans l'écriture, c'est l'inspiration. En ce moment même, je me rend compte que l'inspiration pour ce soir m'a fait faux bond. C'est regrettable, moi qui eu la prétention d'une page par jour. J'ai du me surestimer, encore. Parce que oui, je suis comme tout le monde, a mon grand désespoir. J'aurai voulu être quelqu'un d'important, quelqu'un de fascinant, quelqu'un d'autre, tout simplement. Un artiste? J'aurai voulu qu'on parle de moi, qu'on m'aime et qu'on m'admire. J'aurai voulu être une de ces personnes tellement adulées mais qui donnent l'air de ne pas s'en rendre compte. De toutes manières, ce cahier même prouve que je suis très loin de ça. J'aurai voulu être parfaite, sérieuse, travailleuse... Ou j'aurai voulu être une de ces personnes qui se foutent de tout. C'est tout ou rien. Évidemment, je suis tombée entre les deux. Fainéante, pas travailleuse, mais pas pour autant assez inconsciente pour m'en foutre. J'aurai pu combiner les deux? Non. Je perd mon temps à essayer, temps que je pourrais passer a faire n'importe quoi. Je dois être tellement pitoyable de là-haut. On m'a donné une vie sans forme en me disant ''Demerde-toi". J'ai pas su faire de moi-même mon idéal. J'écris le soir sur un carnet en écoutant de la musique triste. J'ai envie de partir loin, toujours. Depuis mon déménagement je ne cherche plus que le changement et le nouveau. Partir encore. Je vous lacherai. Quoi que vous fassiez, quoi que je vous aime et quoi que je tienne à vous, je vous lacherai. Je vous laisserai tomber, j'aurai envie de revenir. Ca sera trop tard. J'ai une vie tristement banale, un peu trop normale. Je m'en veux. M'amuse. M'amuser, putain!