C'est toujours la même chose. On rencontre de nouvelles personnes, les souvenirs fusent. Et puis vient le moment où il faut partir. On ne se retourne pas. Ne pas affronter les regards humides et puis, se dire qu'on se reverra. La logique de ce petit monde fera en sorte que l'on se retrouve. C'est mathématique, et on s'en persuade. Et au fond, ils ne sont peut être pas si important. Désormais en y repensant, on aura un pincement au coeur. Mais ça non plus c'est pas très grave, on changera vite de pensées. Et maintenant j'aime ça, les lacher en plein vol parce qu'au fond, si on ne peut pas les aimer, autant les faire souffrir. Ils se souviendront de moi comme ça. Et je m'y plais. Chacun ses satisfactions. Je me plais a les faire souffrir, et puis ça leur donne un visage plus humain. A défaut de me comprendre, ils se rapprocheront de se que je peux être. Les pauvres si ils savaient combien ils m'indiffèrent, combien je les méprise tous... Ca n'est pas que je me sente au dessus (malheureusement je n'y arrive pas), ma seule passion reste donc de les faire tomber aussi bas que moi. De les regarder me rejoindre aux paradis artificiels. Je n'ai plus besoin de tout ça, plus besoin d'aide, plus besoin de me mettre minable. Je suis déjà bien trop basse pour ça. Je me déteste. Et méprisez-moi a votre tour! Le seul sentiment que vous ayez jamais ressenti. Je vous dirai bien "Pauvres humains" mais malheureusement je ne vaux pas mieux. Alors laissez-moi retourner à moi et ma superficialité, à raison d'être un peu trop moi même et ma plus grosse erreur fut de m'accepter aussi detestable que je suis. Vous me direz: Pas logique, j'ai l'habitude désormais et je ferai main basse sur vos sentiments. Mon objectif dernier sera donc de vous emmener avec moi le plus haut possible, apercevoir le bonheur et le toucher du doigt. Vous ne vous passerez plus de moi, c'est moi qui me passerait de vous. Laissez-moi tant qu'il en est encore temps, et faite moi subir ce que je peux vous faire subir. Ou mes longs silences que vous detestez tant. Ou ce regard que vous haissez. Après m'avoir dit que ça vous troublait, esperiez-vous que je change? J'accentuerai donc mes silences, les rendrais plus pesants. J'approfondierai mon regard, et je vous mettrais mal à l'aise. Tout ça, en gardant ma pointe d'innocence, bien evidemment. Je suis un ange. Ca aussi vous me l'avez dit. Vous m'avez dit que vous m'aimiez, et je vous en remercie. Je ne me sens plus et bientôt je partirai, maltraiter d'autres inconnus. J'ai hâte. Et merde, je viens de faire un texte plus vrai que jamais... Je crois que le pire dans tout ça, c'est que je pense chacun de mes mots. Alors le secret? Detestez-moi., je vous aimerez à la folie. J'ai l'impression d'être folle et tordue. C'est peut être ce que je suis? J'ai donc l'art de me detester, de detester, de me faire aimer par ceux que je déteste, et enfin, d'aimer quiconque me detesterait. J'AIME.
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Remise en question,
Terriblement MOI-MÊME
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