Il y ai des mots, des maux:  

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"Obsessions, notamment de perfectionnisme, désir de contrôle, compulsions... syndrome dépressif, anxiété"

Personnes obsédées par la symétrie, déplacer et replacer certains objets (sentiment qu'ils sont mal rangés, mal positionnés), vérifier plusieurs fois de suite un fait ou une action (orthographe)
acte de se ronger les ongles (parfois même des pieds) traduit une très forte anxiété. Eviter de marcher sur les lignes, compter (tout et n'importe quoi). Comportement impulsif, anti social, ne pas éprouver de culpabilité, vie sociale instable, de nombreux changements, règles de vie sociale et valeurs enfreintes, manifester des émotions est un signe de faiblesse, détachement émotionnel, égocentrique de soi. Parents absents, intelligence, indifférence vis a vis des normes sociales et codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres, impulsivité, capacité limité a ressentir les émotions humaines a son propre égard, incapacité d'empathie ou de souffrance, rage, anxiété, violence, choix narcissique? perturbation de l'humeur, sentiment déplaisant de tristesse, anxiété, tension, irritabilité, humeur qui change, agitation, depression, survolté, à bout, fatigabilité, difficulté de concentration, trous de mémoire, tension musculaire, perturbation sommeil, sentiment insécurité, majoration des soucis, interrogation sur l'avenir, du mal à maintenir une activité intellectuelle.

Pardon pour l'indecante transcription de ma douleur. (Voir article précédent)  

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Quand ils sont longs les jours de pluie
Quand je suis seule quand je m'ennuie
Que dans un rythme monotone

Au fond de moi ton nom résonne

Il me reste cet air-là
Qui vient me parler de toi
Car en chantant cet air-là
Je ne peux penser qu'à toi
...

Je ne passe pas de "Bonnes vacances Julie!"  

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Il aura suffit d'un mail pour que tout s'écroule. Le bonheur est un chateau de cartes. Et remettre en cause son enfance. Que s'est il passé pour en arriver là? A qui en parler? Avec quels mots? Il aura suffit d'un mail pour que tout s'écroule. Quand vont ils nous l'annoncer? Comment réagir? Comme je regrette toutes mes réactions. "On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en partant". J'ai peur. Il aura suffit d'un mail... Et pleurer, frapper les murs, pleurer encore. Je ne comprend pas! C'est dégueulasse, oui, c'est dégueulasse. Pleurer encore, pourquoi je pleure déjà? Ah oui! Le mail. On ne se consolera pas entre nous, la moitié ignorent encore. Frustration. Colère. Frapper les murs. Frapper les poutres. Frapper son oreiller. Frapper son lit. Tomber. Se faire mal? J'ai mal au coeur. J'ai envie de vomir. Ne pas vomir, ça serait dégoutant. Rester au sol. Le parquet calme les brulures, il est froid. Et maintenant j'ai froid. Et puis, se relever. Essuyer les dernières larmes. Ils ne se douteront de rien. Annuler les plans de la journée "C'est Julie, je n'ai plus trop la tête à sortir, désolée... ". Rappeler "En fait ça me ferait du bien de sortir... Je crois."

Je ne sais plus ce que je veux. Je voudrai tout recommencer. Je voudrai que tout aille pour le mieux parce que l'on ne l'a pas mérité! Et je voudrai arrêter de pleurer pour aujourd'hui...

C'est ainsi que tout a commencé  

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-Il est à toi le ballon?
-Non... Il doit être à personne, ou bien à tout le monde. Tu peux jouer avec quoi.

S'éloigner, revenir sur ses pas.

-Ok, mais j'n'ai personne. Tu veux bien jouer avec moi?


J'avais fais mine de ne pas le voir lorsqu'il me faisait signe de la main.
Une ombre rouge derrière moi. Un bisou sur la joue.
Un de ces bisous humides qui ne laissent pas indifferent.
"Bonjour Julie"
Bonjour Elliot...
Un ballon, un bisou... Désormais je sais comment commencent les histoires.
Alors voilà. Se faire un ami. On ne le reverra pas. Le hisser sur un piedestal. Il n'en bougera plus. On ne le reverra pas. On ne le reverra pas. Et c'est ce qui fait d'un simple ami, un idéal. On ne le reverra pas.

Je me perd et le matin, je ne sais plus quel masque adopter.  

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En réalité c'est beaucoup plus compliqué que ça. J'ai des textes, des tas de textes, de papiers griffonnés et de mots balancés à des années lumières de la réalité. Tout est tellement faux. Les mots forment des phrases au sens idéalisé. Un conte? Je ne m'accepte pas comme je suis, une remise en question s'impose, à moi qui me connait tellement si peu et tellement bien à la fois. Qui suis-je? Julie, 15 ans et demi, ça on le sait. Je suis perdue. Je me vois comme ça, on me décrit ainsi. Je me voudrai ainsi mais je suis comme ça. Je dis blanc, je pense noir. Je pense les deux en réalité. Mon prénom me parait insignifiant. Et qui m'aime? Qui pense à moi? Pourquoi alors, pourquoi je ne me sens pas moins seule, si vous m'aimez et que vous pensez à moi? J'idéalise la société et ma place dans la société. J'idéalise mon entourage, je fabule et me plais a imaginer l'osmose. L'essentiel est invisible. Alors qui comprendrai? Qui donc aurait cette
immonde prétention?

Quentin & Julie  

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C'est Nous. :)

Cette chanson:
"Open to everything happy and sad,
Seeing the good when it's all going bad
Seeing the sun when I can't really see,
Hoping the sun will at least look at me."

"Focus on everything better today,
All that I need and I never could say,
Hold on to people they're slipping away..."


J'avais pris l'habitude d'écouter cette chanson étant plus jeune, lorsque la vie me jouait des tours. Et maintenant?

"Allez, relève-toi, on est plus des enfants. On va affronter tout ça main dans la main. Ce n'sera pas difficile, tu verras, à présent on n'fait plus qu'un. Je n'te laisserai pas derrière moi. Si tu as peur de tomber, on s'arrêtera. Courage. Souris. Tu verras, là-bas, la vie est si jolie..."

Jeunesse!  

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Et c'est avec 2.5 grammes dans le sang, que nous fîmes la promesse de nos vies:
"Amies? Amies."

Je t'aime.

Et le beau, et le sublime.  

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C'est dans ma chambre sous les toits que j'écoute Serge Gainsbourg et Léo Ferré en lisant Bordeaux Madame, ou Vogue Paris, et une tisane sur ma table de nuit.

Serge Gainsbourg chante: Elisa, Elisa, les autres on s'en fout... Rien que toi, moi, nous.

Et c'est à ce moment là que j'aimerai en connaitre une, de Elisa. Et lui chanter cette chanson. (L)

Ma Meilleure Amie aura un nom repris dans une jolie chanson, c'est décidé! :D

Je suis revenue... Vol.1  

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Je suis revenue cours de la Somme, et les twingos à tout va. La dernière fois, Fanny était là, et Camille aussi. On prétendait tranquillement au bonheur à coup de twingos et la vie était belle. Mickaël Jackson venait de mourir et ça ne me touchait guère, quand le monde entier était en deuil, moi pas. Je suis revenue cours de la Somme... Et partout ailleurs.

Je suis revenue sur les quais, aux balançoires précisemment. La dernière fois, il y avait Marie. Elle m'apprenait le russe, tranquillement, en se moquant de mon accent. Et Juliette aussi, qui avait peur sur la balançoire et se cramponnait doucement à mon bras. Et nous riions aux éclats, de peur. Nous disions: "La belle vie, un sandwich, et nous nous faisons pousser. La belle vie..." et puis encore "J'n'ai pas confiance!". Et Victor riait de plus belle. Tous les enfants nous regardaient, c'est qu'on devait être les plus beaux. On détonnait.

Je suis revenue à Gustave Eiffel, et les souvenirs fusent. La dernière fois, on était tous ensemble. La Seconde G. Quand je suis allée rendre mes livres, ça a fait tout drôle. Quelque part, je les aimais bien ces livres! "Quelle était ta classe?". Pourquoi parle-t-il au passé? "Seconde G". Et tout le monde s'en fiche.
"Ce livre appartient à Baxou", il a fait une drôle de tête. ''Enlève moi la couverture s'il te plait". Ok...

Je suis revenue aux Galeries Lafaillettes, et nos longues après midi à hésiter sur deux polos me sont revenues en pleine tête. "Je prend lui ou lui?!" ... Prend les deux! Et nous y revenions, toutes les semaines, dans l'espoir d'une nouvelle collection. Puis, nous allions prendre un café, en général chez Auguste. Mais il ne faut pas faire de généralités.

En général, vous me manquez, vous me manquerez et plus tard, lorsque l'on se retrouvera, je pourrai dire: Vous m'avez manqué.