"J'ai attrapé ta main, j'la lach'rai pas de sitôt"  

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Il aura fallu être au bon endroit, au bon moment afin de te rencontrer, toi. Toi c'est Typhaine. Moi c'est Julie. Toi et moi. Nous nous manquons et je reçois tes sms, impuissante. Je ne peux pas répondre. Tu me manques. Je ne suis pas désespérée. Je m'ennuie de toi.

From Magendie to La Sauque  

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A Bordeaux, octobre 2009
Pour toi,


Je t'écris une lettre que je n'enverrai pas, c'est un peu stupide mais tant pis, je crois que j'ai besoin de ça.

Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était presque hier et c'était "X et Julie". C'était "Nous". Ce "Nous" si fragile et tellement incertain. Ce "Nous" que j'ose à peine prononcer de peur de le voir partir.
Hier, nous allions au collège ensemble, nous en revenions, toujours ensemble. Rester chez l'une, chez l'autre. Regarder un film ou parler. Refaire le monde en commençant par la classe. S'appeler, ne rien avoir à se dire mais rester au téléphone quand même. Prendre les vélos et partir au beau milieu de la nuit. Pédaler sans jamais regarder derrière ou si "Ca va, tu me suis?". Je ne sais pas ce que nous fuyions mais Bordeaux était à nous. Tout faire sur des coups de tête. Faire comme si tout allait bien parce qu'ensemble, pour moi, tout allait bien. Trois années de course folle méritent bien un peu de répit. Le répit s'installe. Il se croit tout permis. On ne se voit plus comme avant mais ça n'est pas grave. Faire comme si de rien n'était. On ne s'est rien promis après tout. Mais tout était possible. Je crois que j'ai toujours eu peur de te décevoir. Se cacher derrière une image sans faille de fille sans problème. Ca ne marchait pas tous les jours mais ça tenait le coup. Et après?

Tu sais, je change de lycée, je vais en internat. Mais au fond ça ne changera pas grand chose, on aura toujours qu'un boulevard à traverser pour se retrouver. Et pourtant j'ai l'impression que plus rien ne sera jamais pareil. C'est peut être mon côté fataliste qui veut ça. Tu te souviens du jour ou on avait dit que si on passait les années lycée ensemble, on serai amies? Tu te souviens pas. Moi si. Et si maintenant ça n'était plus possible. J'aurai peut être tout foutu en l'air.

Sincerement.

Julie.

(écrit en août)  

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"Pour toi,

Pour commencer, il y a cette feuille, blanche et simple (grand carreaux), et puis il y a moi. Moi, c'est Julie, la fille qui n'ose pas écrire de peur que les mots deviennent insensés, de peur que ça soit sale, tout simplement. Il y a moi, qui écris d'une extrême lenteur.

Alors voilà. Cela fait maintenant un mois (un peu moins) que les vacances ont débutées, et à l'heure où je t'écris, j'ai froid. Papa et maman ont loués notre maison secondaire pour toutes les vacances. Je ne verrai donc pas la mer cet été, ou très peu. Ainsi, pour la première fois depuis l'age de neuf ans, je ne surferai pas. Je t'avouerai que ça me rend un peu triste de me réveiller tous les matins dans la même ville polluée aux murs sales. Et mon velux ne donne pas sur l'Océan. Ma planche de surf est là, dans cette même chambre d'où je t'écris: son inutilité me frustre.

Durant les dix premiers jours des vacances (ou approximativement), une amie est venue chez moi, de Paris. Ce fût drôlement chouette d'avoir quelqu'un pour brusquer la monotonie de mon quotidien! Et puis elle est partie. Les premiers jours sans elle s'apparentaient à des lendemains de fêtes. Le genre de lendemains ou l'on se sent tellement si seule, et la tête encore pleine de souvenirs, un peu brumeux. Comment peut on être si bien, puis si seul et ce, du jour au lendemain? Les amis sont de jolis déserteurs. On est ensemble et on rit, tout va pour le mieux. On s'attache et le lendemain sur le quai, la réalité de plein fouet à coup de TGV. Partir les mains dans les poches, ne pas se retourner. Ne pas la regarder monter. Ne pas écouter le train partir. Fermer les yeux, se boucher les oreilles, et courir.
La semaine qui suivit fût assez fatale a mon moral. Une semaine à broyer du noir. Rester chez soi, ne plus voir personne. Et Bordeaux qui ne se décide pas à devenir une bordure de mer! Je suis en passe à devenir la fille la plus aigrie du mois de Juillet.
Ressortir petit à petit, un café, un ciné, une soirée...
Et puis je suis partie dans le Gers. Se disputer avec une grand mère qui n'en finit pas de jaser sur des sujets dont elle n'est pas au courant à savoir: ce qui se passe chez moi. Et je coulais des jours heureux ou presque à faire de la mobylette sans casque sur les routes de campagne (c'est pas bien!). Je suis sure qu'a ce moment là j'étais un peu heureuse, c'est obligé!
Et repartir, direction Tours. Baby sitting. Broyer du noir, toujours. Le 24 juillet j'ai pris le train de midi, et je suis rentrée à Bordeaux. Dans le wagon, une anglaise parlait extrêmement fort et, ne s'arrêtait pas. A côté, il y avait Léa (si si, c'est son prénom). Léa avait trois ans à tout casser, une voix a tout casser qui nous cassait surtout les pieds. Et elle criait, et elle pleurait. Et cette anglaise qui ne cessait de parler. Arrivée à Bordeaux, enfin. Personne n'est venu me chercher à la gare. Frustrant.
Je me suis disputée avec ma mère aujourd'hui. Pour des broutilles. Je m'énerve, je m'insurge, je crie ou plutôt, j'hurle. Elle ne comprend pas ma réaction, moi non plus d'ailleurs. Je pleure que j'ne veux plus la voir. J'ai mal aux mains, il faut que je me calme. En redescendant il n'y avait plus personne, ils sont partis sans moi. Tant pis. Et puis j'ai voulu dépenser tout mon argent dans un seul vêtement histoire de faire enrager ma mère, je n'ai rien trouvé a acheter. La braderie, cette merde.
Il faut se changer les idées. Voir des amis. C'est bien ainsi. Je m'ennuie un peu avec des gens qui ne savent pas ce qu'il se passe. Ils sont trop heureux et trop innocents. Ca m'agace. Je t'ai appelée tout à l'heure, tu partais. Je ne crois pas qu'on se voie demain.
Effectivement nous ne nous sommes pas vues. Tu m'as appelée à 14h13 pour me le dire. A ce moment là j'étais au grand théatre à regarder une photographe qui peinait a faire tenir deux ours en peluche debouts, avec pour seules aides un portable et un agenda mais attention! Le portable ou l'agenda ne devaient en aucun cas être visible sur la photo! Cocasse, j'ai pensé. Autant te dire qu'au moment ou tu m'as appelé, j'étais heureuse. On ne se rend pas compte combien il est agréable de regarder les gens s'agiter sur des futilités, j'avais du temps a dépenser, il faut croire. L'après midi, je l'ai passée avec un ami, faire du shopping puis aller de cafés en cafés, acheter des macarons, de chaque couleur bien sur! Et tout manger au Grand Café. Nous menons bon train. A 100€ l'après midi, notre train va vite... On était drôlement bien quand même.
Aujourd'hui depuis une semaine, je vois tous les jours les mêmes personnes. C'est même pas toi. Tu me manques. Désormais je suis "Pourriture". J'aime bien ce surnom.
En ce moment je suis mégalo. Je m'ennuie beaucoup, c'est pour ça. Il faut que tout le monde m'aime. Tout le monde m'aime. Ca n'est qu'un jeu. C'est en fait le seul moyen d'ennuyer et d'embarrasser suffisamment les gens pour qu'ils en viennent à dire le contraire. Je ne t'aime pas Julie. C'est très marrant. Ca ne fonctionne pas sur tout le monde malheureusement. "


Extrait des news summer 2009

D'ou je suis, les couloirs sont blancs.  

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Comment ai-je pu en arriver là? Il faut réfléchir maintenant. Il faut partir surtout... Ne plus penser à rien. On fait des rencontres formidables mais ça n'est pas assez pour oublier. C'est un long travail, le reapprentissage de la vie. Long, fastidieux et ça sera seule, comme d'habitude. Se relever, garder la tête haute. On continue. Il faudrait quelqu'un pour nous rappeler que la vie est belle. Un post it, n'importe quoi. J'voudrai pas que vous me reteniez. J'voudrai partir de là maintenant, c'est plus marrant...



Papa, Maman, je crois que je suis mégalo  

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"Pourriture" me dit-elle. J'aime lorsqu'elle me le dit puisqu'elle nomme ainsi et officialise l'accomplissement de moi même. Je suis une pourriture. C'est dit. C'est fait. C'est prouvé. Je teste. Elle est robuste. Je marche sur un fil. Seulement lorsque je tomberai, j'aurai perdu. Mademoiselle a la chance exclusive et les cartes en mains, de pouvoir me comprendre. Qui suis-je. Mademoiselle ne saisit pas cette chance, ni aujourd'hui, ni demain. Mademoiselle est trop gentille. Parfois, elle donne l'impression de me comprendre, mais pas d'être d'accord. Sous quel mensonge? Ainsi, Papa, Maman (si vous êtes là), je suis mégalo et ce nouveau statut va de paire avec de nouveaux droits.
Je vous méprise.

(Mademoiselle se rebelle. Elle part, ne sait plus sur quel pied danser. Revient. Ne sait plus quelle attitude adopter. C'est drôle et ludique. Je m'ennuie de Mademoiselle.)

Je vous ai eus!  

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"Le brigand des sentiments"

Il y ai des mots, des maux:  

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"Obsessions, notamment de perfectionnisme, désir de contrôle, compulsions... syndrome dépressif, anxiété"

Personnes obsédées par la symétrie, déplacer et replacer certains objets (sentiment qu'ils sont mal rangés, mal positionnés), vérifier plusieurs fois de suite un fait ou une action (orthographe)
acte de se ronger les ongles (parfois même des pieds) traduit une très forte anxiété. Eviter de marcher sur les lignes, compter (tout et n'importe quoi). Comportement impulsif, anti social, ne pas éprouver de culpabilité, vie sociale instable, de nombreux changements, règles de vie sociale et valeurs enfreintes, manifester des émotions est un signe de faiblesse, détachement émotionnel, égocentrique de soi. Parents absents, intelligence, indifférence vis a vis des normes sociales et codes culturels ainsi qu'aux émotions et aux droits des autres, impulsivité, capacité limité a ressentir les émotions humaines a son propre égard, incapacité d'empathie ou de souffrance, rage, anxiété, violence, choix narcissique? perturbation de l'humeur, sentiment déplaisant de tristesse, anxiété, tension, irritabilité, humeur qui change, agitation, depression, survolté, à bout, fatigabilité, difficulté de concentration, trous de mémoire, tension musculaire, perturbation sommeil, sentiment insécurité, majoration des soucis, interrogation sur l'avenir, du mal à maintenir une activité intellectuelle.

Pardon pour l'indecante transcription de ma douleur. (Voir article précédent)  

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Quand ils sont longs les jours de pluie
Quand je suis seule quand je m'ennuie
Que dans un rythme monotone

Au fond de moi ton nom résonne

Il me reste cet air-là
Qui vient me parler de toi
Car en chantant cet air-là
Je ne peux penser qu'à toi
...

Je ne passe pas de "Bonnes vacances Julie!"  

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Il aura suffit d'un mail pour que tout s'écroule. Le bonheur est un chateau de cartes. Et remettre en cause son enfance. Que s'est il passé pour en arriver là? A qui en parler? Avec quels mots? Il aura suffit d'un mail pour que tout s'écroule. Quand vont ils nous l'annoncer? Comment réagir? Comme je regrette toutes mes réactions. "On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en partant". J'ai peur. Il aura suffit d'un mail... Et pleurer, frapper les murs, pleurer encore. Je ne comprend pas! C'est dégueulasse, oui, c'est dégueulasse. Pleurer encore, pourquoi je pleure déjà? Ah oui! Le mail. On ne se consolera pas entre nous, la moitié ignorent encore. Frustration. Colère. Frapper les murs. Frapper les poutres. Frapper son oreiller. Frapper son lit. Tomber. Se faire mal? J'ai mal au coeur. J'ai envie de vomir. Ne pas vomir, ça serait dégoutant. Rester au sol. Le parquet calme les brulures, il est froid. Et maintenant j'ai froid. Et puis, se relever. Essuyer les dernières larmes. Ils ne se douteront de rien. Annuler les plans de la journée "C'est Julie, je n'ai plus trop la tête à sortir, désolée... ". Rappeler "En fait ça me ferait du bien de sortir... Je crois."

Je ne sais plus ce que je veux. Je voudrai tout recommencer. Je voudrai que tout aille pour le mieux parce que l'on ne l'a pas mérité! Et je voudrai arrêter de pleurer pour aujourd'hui...

C'est ainsi que tout a commencé  

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-Il est à toi le ballon?
-Non... Il doit être à personne, ou bien à tout le monde. Tu peux jouer avec quoi.

S'éloigner, revenir sur ses pas.

-Ok, mais j'n'ai personne. Tu veux bien jouer avec moi?


J'avais fais mine de ne pas le voir lorsqu'il me faisait signe de la main.
Une ombre rouge derrière moi. Un bisou sur la joue.
Un de ces bisous humides qui ne laissent pas indifferent.
"Bonjour Julie"
Bonjour Elliot...
Un ballon, un bisou... Désormais je sais comment commencent les histoires.
Alors voilà. Se faire un ami. On ne le reverra pas. Le hisser sur un piedestal. Il n'en bougera plus. On ne le reverra pas. On ne le reverra pas. Et c'est ce qui fait d'un simple ami, un idéal. On ne le reverra pas.

Je me perd et le matin, je ne sais plus quel masque adopter.  

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En réalité c'est beaucoup plus compliqué que ça. J'ai des textes, des tas de textes, de papiers griffonnés et de mots balancés à des années lumières de la réalité. Tout est tellement faux. Les mots forment des phrases au sens idéalisé. Un conte? Je ne m'accepte pas comme je suis, une remise en question s'impose, à moi qui me connait tellement si peu et tellement bien à la fois. Qui suis-je? Julie, 15 ans et demi, ça on le sait. Je suis perdue. Je me vois comme ça, on me décrit ainsi. Je me voudrai ainsi mais je suis comme ça. Je dis blanc, je pense noir. Je pense les deux en réalité. Mon prénom me parait insignifiant. Et qui m'aime? Qui pense à moi? Pourquoi alors, pourquoi je ne me sens pas moins seule, si vous m'aimez et que vous pensez à moi? J'idéalise la société et ma place dans la société. J'idéalise mon entourage, je fabule et me plais a imaginer l'osmose. L'essentiel est invisible. Alors qui comprendrai? Qui donc aurait cette
immonde prétention?

Quentin & Julie  

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C'est Nous. :)

Cette chanson:
"Open to everything happy and sad,
Seeing the good when it's all going bad
Seeing the sun when I can't really see,
Hoping the sun will at least look at me."

"Focus on everything better today,
All that I need and I never could say,
Hold on to people they're slipping away..."


J'avais pris l'habitude d'écouter cette chanson étant plus jeune, lorsque la vie me jouait des tours. Et maintenant?

"Allez, relève-toi, on est plus des enfants. On va affronter tout ça main dans la main. Ce n'sera pas difficile, tu verras, à présent on n'fait plus qu'un. Je n'te laisserai pas derrière moi. Si tu as peur de tomber, on s'arrêtera. Courage. Souris. Tu verras, là-bas, la vie est si jolie..."

Jeunesse!  

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Et c'est avec 2.5 grammes dans le sang, que nous fîmes la promesse de nos vies:
"Amies? Amies."

Je t'aime.

Et le beau, et le sublime.  

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C'est dans ma chambre sous les toits que j'écoute Serge Gainsbourg et Léo Ferré en lisant Bordeaux Madame, ou Vogue Paris, et une tisane sur ma table de nuit.

Serge Gainsbourg chante: Elisa, Elisa, les autres on s'en fout... Rien que toi, moi, nous.

Et c'est à ce moment là que j'aimerai en connaitre une, de Elisa. Et lui chanter cette chanson. (L)

Ma Meilleure Amie aura un nom repris dans une jolie chanson, c'est décidé! :D

Je suis revenue... Vol.1  

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Je suis revenue cours de la Somme, et les twingos à tout va. La dernière fois, Fanny était là, et Camille aussi. On prétendait tranquillement au bonheur à coup de twingos et la vie était belle. Mickaël Jackson venait de mourir et ça ne me touchait guère, quand le monde entier était en deuil, moi pas. Je suis revenue cours de la Somme... Et partout ailleurs.

Je suis revenue sur les quais, aux balançoires précisemment. La dernière fois, il y avait Marie. Elle m'apprenait le russe, tranquillement, en se moquant de mon accent. Et Juliette aussi, qui avait peur sur la balançoire et se cramponnait doucement à mon bras. Et nous riions aux éclats, de peur. Nous disions: "La belle vie, un sandwich, et nous nous faisons pousser. La belle vie..." et puis encore "J'n'ai pas confiance!". Et Victor riait de plus belle. Tous les enfants nous regardaient, c'est qu'on devait être les plus beaux. On détonnait.

Je suis revenue à Gustave Eiffel, et les souvenirs fusent. La dernière fois, on était tous ensemble. La Seconde G. Quand je suis allée rendre mes livres, ça a fait tout drôle. Quelque part, je les aimais bien ces livres! "Quelle était ta classe?". Pourquoi parle-t-il au passé? "Seconde G". Et tout le monde s'en fiche.
"Ce livre appartient à Baxou", il a fait une drôle de tête. ''Enlève moi la couverture s'il te plait". Ok...

Je suis revenue aux Galeries Lafaillettes, et nos longues après midi à hésiter sur deux polos me sont revenues en pleine tête. "Je prend lui ou lui?!" ... Prend les deux! Et nous y revenions, toutes les semaines, dans l'espoir d'une nouvelle collection. Puis, nous allions prendre un café, en général chez Auguste. Mais il ne faut pas faire de généralités.

En général, vous me manquez, vous me manquerez et plus tard, lorsque l'on se retrouvera, je pourrai dire: Vous m'avez manqué.

Fanny was here  

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Là c'est un peu mort. J'crois que j'commence a en avoir marre.
Y'avait Fanny ces 10 derniers jours.
Je m'étais sacrement habituée à pas être toute seule!

Et elle est partie aujourd'hui.

C'est fourbe les amis, hein!

C'est là, ça s'en va...

On s'habitue de leur présence.

Et le lendemain on est sur le quai.

Effectivement, j'avais peur de sa venue au début. Je te l'avais dis...

Maintenant je suis conne toute seule:

"J't'épargne les adieux déchirants". Je crois que c'était la bonne phrase. Le signal.

Et puis j'suis partie. Je ne me suis même pas retournée.

J'ai tourné le coin de la gare.

Et j'avais envie de pleurer, de partir loin.

L'horloge indiquait que son train ne partirait pas de sitôt.

Envie de faire demi-tour, lui dire combien je ne veux tellement pas qu'elle parte.

Le tramway avec les larmes dans les yeux. Je quitte la gare.

J'me suis dis que je me consolerai en achetant une connerie, une nouvelle paire de chaussure?

Envoyer un message pour lui dire que ça fait tout drôle sans elle. Et c'est tout, ne jamais laisser transparaitre les sentiments.

Le genre de message vide de sens et de sentiment pour celui qui le reçoit. Le genre de message qu'on écrit comme ça. Sans penser.

Sauf que moi ce message, j'ai mis du temps avant d'appuyer sur "envoyer"!

J'ai attendu, et je regardais le message, je le relisais, je cherchais la faute, l'erreur.

J'voulais qu'elle comprenne!

Ainsi, elle a du recevoir un message vide, qu'elle l'a lu rapidement, entre deux autres messages.

Ce qui me dégoute c'est le temps que j'ai passé sur ce message moi.

Tout ça pour rien. Parce que au final ça revenait au même.

Tu lis rien toi non plus.

Tu parcours ce que j'écris, c'est ça?

Enfin voilà, elle est plus là.

J'ai l'impression de tomber de haut.

Elle vient de me lacher, elle rit!

Un peu comme si elle croyait que je me débrouillerait toute seule là haut.

Mais moi je tombe! Tu comprends ça?

Non tu comprends pas!

Toi t'écris des chansons tristes, tu chantes, tu joues. Mais t'essayes pas de comprendre. Je crois?

J'te connais pas en fait je vois pas pourquoi je dis ça.

Excuse moi.

Le message suivant n'a pas pu être remis à tous les destinataires :

Excuse moi.

Julie-My dit :

...

Le message suivant n'a pas pu être remis à tous les destinataires :

...

Question existencielle  

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Je l'ai la carte postale. Je l'ai achetée, moi. Alors pourquoi, pourquoi est ce qu'ils s'obstinent tous à prendre la Tour Eiffel sous le même angle de vue, d'en bas, de bas en haut, drôle de perspective. Cela donne-t-il peut être un genre? Une technique artistique?
Expliquez-moi bon sang, sauvez vous du ridicule!

Encore un soir parmi tous les soirs du monde  

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"Il y a une pizza dans le frigo". Bande de fantomes. L'imaginer, s'appliquait-elle? Tirait-elle la langue en qualigraphiant ses mots? Oh mais comme je les deteste et combien cette pizza a un gout amer.

LOVE ME BACK!

C'est tout le temps la même chose et moi, j'en ai marre de ça.

Ou êtes-vous?

A deux sur un vélo, on est forcé de tomber. Pas avec Anais (qui n'a pas d'équilibre). Pas avec Mathilde (qui pédale). Mais avec Robin (qui...)  

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C'était la 2G



Beaucoup de jolis souvenirs et dans l'absolu je n'ai en tête que les plus récents. Ca reviendra.
Un coeur ça résume bien l'année?

Le surf ou les sousous?  

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Tout à l'heure au feu, des gamins se sont foutus de ma gueule. Tout ça parce que j'arborais une mine DECONFITE devant leur bêtise.

Bref, je hais les gosses.

Dis, quand reviendras-tu?  

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Ils sont tous heureux en ce moment. Vendredi dernier, il a rit aux éclats, à en pleurer et c'était beau. Lui à l'air si triste, lui à l'air si seul et lui à l'air d'être ailleurs. Il a pleuré de rire. A toi.


Et la dernière fois sur mon toit, j'ai pleuré. Pourquoi? Tristesse, solitude. Pas de quoi s'enivrer. Pas de quoi planer. Pas de quoi rêver. Et surtout personne. "Dieu, si tu existes... Un signe?". C'est pas mon genre de faire l'apologie de Dieu, d'y croire, moi qui essaye d'arrêter. "Dieu, si tu existes... Un signe?". Alors merci pour ces deux feux d'artifices qui tombait plus qu'à pique.

Ils me regrettent déjà...  

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Parlons de moi. Oui, cela parait tellement prétentieux a écrire. Je veux qu'on parle de moi, de qui je suis. Parlons a coeur ouvert et n'ayons plus peur des mots. Arrêtons le massacre et les mensonges. Je suis Julie, merde. Je n'aime pas grand monde officiellement. Pourquoi? Parce que je déteste aimer, et rien que l'idée d'avoir besoin de vous me dégoute et me ruine. Je n'aime ou ne veux que ce qui n'est pas accessible et pourtant, l'impossible en lui même m'angoisse terriblement. Je ne suis absolument pas ce que j'aurai voulu être et, pour être tout à fait honnête, trop lache pour vivre ma vie je préfère me la réinventer. Mais tout ça c'est dans ma tête... Je rêve. C'est une seconde vie. Fictif, oui mais rassurant. Et je m'applique a rêver comme il faut, sans bavures. On ne regrette rien des rêves.

Partir ailleurs, ça sera toujours ça de gagner...  

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Aigrie car incapable d'aimer comme il faudrait. Poser des limites et des règles au verbe "aimer": il n'en fait vraiment qu'a sa tête. S'attacher a n'importe qui n'importe quand devient excessivement insupportable. Il faudrait me comprendre. Et ma plume degueule tout ce qu'elle s'evertuait a retenir. Il y en a eu des mots, depuis le temps. Des mots comme ça, dans l'air. Jetés en vrac a qui daignerait les attraper au vol. Mais ils passent tous a côté de mes mots, ceux ci n'ont plus de valeur a présent que je les écrit. Ecoutez moi s'il vous plait. Je vous mens.
Regardez moi dans les yeux...

Ma vie je l'imagine, comme dans un magazine.  

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C'est l'histoire banale de deux ami(e)s. Ca pourrait être lui et elle, toi et moi; d'où le "banale". L'amitié ça arrive a tout le monde. On est pas prévenu, on la voit pas arrivée... Quand elle est là, elle ne s'en va pas (en principe).

Aujourd'hui, je suis tombée en amitié, pourvu qu'ça dure.

(Vintage pictures!)

HATE THAT!  

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Je vis dans un décor. Une étiquette Ralph Lauren, deux étiquettes Ralph Lauren, des tickets Fred Perrys et des boites Burberrys... Des étiquettes, des tickets et des boites. V'a l'univers pourri. De la superficialité et des désirs specifiquements matériels composent ma personne. On est moche de défauts, de vices et d'innocence. Enfant, je me fichais pas mal de tout ça... Et maintenant qui suis-je mis a part une (autre) victime de la société? Comme j'ai honte... Et je voudrai ta tête sur un plateau d'argent. :)

Pretendante au bonheur! Comme vous...  

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C'est toujours les mêmes mots qui blessent, et toujours de la même personne. Il devrait y avoir des restrictions aux mots qui blessent. Et le pire c'est qu'au final, nous sommes les deux plus tristes. Peut être qu'elle s'en veut, seule dans sa chambre? Et moi je pleure d'avoir entendu ces mots, une fois de plus ou de trop. Comme je hais ces moments là.

Amie?  

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Je reconnais qu'en ce moment, mes articles manquent cruellement d'imagination. Je m'en veux puisqu'écrire permet de s'évader. Il m'est donc impossible de partir un temps soit peu ailleurs en ce moment. Ici je voulais juste dire que ça fait 2 ans et demi que j'aime nos soirées, qu'on s'entend tellement mal qu'au final on s'entend beaucoup trop bien, que ça fait 2 ans et demi qu'on ne se dispute pas. 2 ans et demi qu'on avance ensemble, toujours en rigolant et pas toujours main dans la main. Que les blancs ne nous dérangent pas. Que Bordeaux est moins ennuyeuse ensemble. Qu'ensemble j'aime Bordeaux. Que quand on ne se voit pas, on en fait pas tout un plat, que de toutes manières si on se voit pas c'est pour mieux se retrouver. Qu'il n'est pas question de rien entre nous, qu'on s'est rien promis et que de toutes manières entre nous deux, personne ne tient ses promesses. 2 ans et demi qu'on pense pareil au même instant. 2 ans et demi que c'est la guerre.

OUI mon article est tellement nunuche (j'ai honte)

C'est l'osmose!  

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T'as vu? Un article pour toi. Rien que pour écrire un putain de texte que tu liras pas. Et c'est ça qui est bon. Tu sais, j'adore me dire que l'on sera toujours ensemble, parce que ça a toujours été ça jusque là. J'adore quand les gens prononcent nos prénoms ensemble, y'a effectivement que ça de vrai! Que toi sans moi, pour les autres ça n'existe pas. Et nous, ça nous est bien égal.

Je t'aime...

Ne pas confondre la personne et le personnage. Merci. Pensée Humaine?  

Posted by: Julie-My in , , ,

C'est toujours la même chose. On rencontre de nouvelles personnes, les souvenirs fusent. Et puis vient le moment où il faut partir. On ne se retourne pas. Ne pas affronter les regards humides et puis, se dire qu'on se reverra. La logique de ce petit monde fera en sorte que l'on se retrouve. C'est mathématique, et on s'en persuade. Et au fond, ils ne sont peut être pas si important. Désormais en y repensant, on aura un pincement au coeur. Mais ça non plus c'est pas très grave, on changera vite de pensées. Et maintenant j'aime ça, les lacher en plein vol parce qu'au fond, si on ne peut pas les aimer, autant les faire souffrir. Ils se souviendront de moi comme ça. Et je m'y plais. Chacun ses satisfactions. Je me plais a les faire souffrir, et puis ça leur donne un visage plus humain. A défaut de me comprendre, ils se rapprocheront de se que je peux être. Les pauvres si ils savaient combien ils m'indiffèrent, combien je les méprise tous... Ca n'est pas que je me sente au dessus (malheureusement je n'y arrive pas), ma seule passion reste donc de les faire tomber aussi bas que moi. De les regarder me rejoindre aux paradis artificiels. Je n'ai plus besoin de tout ça, plus besoin d'aide, plus besoin de me mettre minable. Je suis déjà bien trop basse pour ça. Je me déteste. Et méprisez-moi a votre tour! Le seul sentiment que vous ayez jamais ressenti. Je vous dirai bien "Pauvres humains" mais malheureusement je ne vaux pas mieux. Alors laissez-moi retourner à moi et ma superficialité, à raison d'être un peu trop moi même et ma plus grosse erreur fut de m'accepter aussi detestable que je suis. Vous me direz: Pas logique, j'ai l'habitude désormais et je ferai main basse sur vos sentiments. Mon objectif dernier sera donc de vous emmener avec moi le plus haut possible, apercevoir le bonheur et le toucher du doigt. Vous ne vous passerez plus de moi, c'est moi qui me passerait de vous. Laissez-moi tant qu'il en est encore temps, et faite moi subir ce que je peux vous faire subir. Ou mes longs silences que vous detestez tant. Ou ce regard que vous haissez. Après m'avoir dit que ça vous troublait, esperiez-vous que je change? J'accentuerai donc mes silences, les rendrais plus pesants. J'approfondierai mon regard, et je vous mettrais mal à l'aise. Tout ça, en gardant ma pointe d'innocence, bien evidemment. Je suis un ange. Ca aussi vous me l'avez dit. Vous m'avez dit que vous m'aimiez, et je vous en remercie. Je ne me sens plus et bientôt je partirai, maltraiter d'autres inconnus. J'ai hâte. Et merde, je viens de faire un texte plus vrai que jamais... Je crois que le pire dans tout ça, c'est que je pense chacun de mes mots. Alors le secret? Detestez-moi., je vous aimerez à la folie. J'ai l'impression d'être folle et tordue. C'est peut être ce que je suis? J'ai donc l'art de me detester, de detester, de me faire aimer par ceux que je déteste, et enfin, d'aimer quiconque me detesterait. J'AIME.